pour mieux vivre la mer à Port Fréjus
Un club axé sur le loisir nautique, accueillant des voiliers, des bateaux à moteur, ou tout simplement des amis de la mer sans bateau autour d’une passion commune, la mer et le plaisir de naviguer ensemble.
Le défi du 27 mai a bien eu lieu malgré que quatre voiliers habitués de cette épreuve soient actuellement en croisière. Nous étions 7 voiliers inscrits.
La mise en place du défi ne fut pas une mince affaire. Nous avons de nouvelles bouées, splendides mais non encore opérationnelles puisque l’arrimage n’est pas encore installé : il faudra le mettre en place prochainement (vive le matelotage à prévoir) Le recours aux anciennes bouées s’avérait limité car une seule était encore opérationnelle. Enfin, au moment de les mouiller ( une jaune et la petite bouée marquée « apéritif » Saint-Raphael de dépannage, ce qui explique le décalage de couleur entre le briefing et la réalité) le vent d’Est soufflait à 18 nœuds sur le plan d’eau. Pas facile quand on est seul à bord de son voilier.
Mais le parcours pût être mouillé dans les temps. Celui-ci menait du bord de plage de Fréjus, devant la piscine, à une bouée à virer au delà du Lion de mer : la quatrième bouée des 300 mètres pour être précis ; de là, grand bord pour virer une bouée jaune à proximité du port de Saint Aygulf, avant de revenir sur la bouée précédente, de redescendre sur la ligne de départ qui devenait une porte, et enfin un bord le long de la plage pour gagner la ligne d’arrivée située sur Saint Aygulg entre notre bouée jaune et une bouée des 300 mètres. De la sorte, il suffisait d’attendre le dernier concurrent pour relever la bouée sans devoir courir la chercher.
Futé ! Carabin pouvait enfin se consacrer à la préparation de sa course. D’abord récupérer la drisse de spi inopportunément bloquée en tête de mât. Edith gaillardement montée s’en chargera ! Puis changer le génois pour un solent mieux adapté à 18 nœuds de vent établis. Enfin sortir du port pour accueillir les autres concurrents et mettre en place à la VHF la procédure de départ.
Le top départ lâcha les 7 voiliers vers le Lion de mer que nous avions décidé de laisser à Bâbord pour ne pas importuner une course de Tofinou. Bon départ de Curieuse, de Marica, de Carabin qui un temps bloquait Ile & Aile. Mais le vent étant revenu à 12 nœuds environ, le solent se révélait un peu faible pour rivaliser. Vagant, Vendys et Maloya suivaient.
A la bouée des 300 mètres de « Boulouris », envoi des spi asymétriques pour débouler vers Saint Aygulf. Mais le vent peut être capricieux en Méditerranée et ce bord de spi se finissait au prés jusqu’à la bouée puis c’est sous spi que débutait le bord de retour. Toutes les précisions étaient chamboulées. D’autant que ce bord se terminait au près serré, à n’y rien comprendre. Heureusement , lors du premier bord de spi, Carabin avait trouvé le temps et l’énergie (ça sert d’être en équipage) de renvoyer le génois fort utile dans les conditions présentes. Vagant, taquin réussira à dépasser quelques instants Carabin avant de reprendre sa place un peu derrière. Curieuse caracolait devant, suivi de Marica soutenu par un nouvel équipier et de Ile & Aile. Maloya quant à lui se faisait heurter par un voilier non prioritaire et devait rentrer au port. Alors qu’il abordait gaillardement par derrière de son bout dehors Leviathan lors du précédent défi, cette fois-ci, il se faisait embrasser par un autre voilier. Un peu de tenue Jean-Marc.
La descente sous spi vers la porte posait un nouveau problème : les instructions de course précisaient de passer en dehors du Lion de mer mais Marica choisissait de passer par l’intérieur. Devait-on le disqualifier ou imputer au comité une quelconque imprécision…
Au final, Curieuse devançait dans l’ordre en temps réel Marica, Ile & Aile, Carabin, Vagant et Vendys. Et pour Maloya, tout finissait à peu près bien.
Le classement en temps compensé se révélait identique, Marica profitant de l’indulgence du jury.
A la prochaine fois.
Claude WEISANG